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[ 2004 ]




The Servant
le quatuor londonien aime la France…

Fort d’un évident single (‘Orchestra’) et d’un excellentissime premier album, The Servant ont su bluffer le public français par leurs performances scéniques très rock’n’roll.

Outre la consécration de Michael Moore au Festival de Cannes et la disparition de Serge Reggiani, 2004 marquera à coup sûr le véritable démarrage de la carrière internationale de THE SERVANT. Ouverte avec la sortie d’un album éponyme très convaincant, THE SERVANT auront passé une bonne partie de l’année à sillonner l’hexagone pour finalement conquérir le cœur des Français. Une série de showcases acoustiques ont d’abord fait la part belle aux talents de chanteur et de guitariste de Dan Black, songwriter surdoué et leader charismatique du groupe, et de Chris Burrows, son lumineux guitariste. Le duo a bientôt été rejoint par Matt Fisher, bassiste, et Trevor Sharpe, batteur, pour une vingtaine de concerts électriques qui s’est clôturée en mai sur une époustouflante performance à La Cigale. Non contents de cette reconnaissance, THE SERVANT ont participé à une dizaine de festivals français, avec notamment de remarquables prestations au festival des Musiques d’Ici et d’Ailleurs de Châlons-en-Champagne ou au Château de Sédières (Corrèze). Les performances scéniques et l’album de THE SERVANT ayant fait l’objet de nombreux papiers très élogieux, Dan Black et ses acolytes conviennent que le succès qu’ils ont rencontré chez nous était bien au-delà de leurs espérances et voient en nos compatriotes un public ouvert et moins enclin que les Britons à suivre les oreilles fermées les groupes qui font les couvertures des magazines musicaux Outre-Manche. « Tous les groupes anglais que j’ai préférés ces dix dernières années (les Stones Roses, Muse, Radiohead…) ont d’abord été haïs en Angleterre. […] Puis ils sont allés aux Etats-Unis ou en Europe où ils ont super bien marché et les Anglais disaient tous : ‘Oh, nous les avons toujours aimés, seulement on ne le disait pas !’ » Avec un chef de fil aussi prolifique et ambitieux que Dan Black, THE SERVANT sont à coup sûr taillés pour connaître un parcours analogue, et ce n’est pas le talent qui leur manque. Il suffit d’écouter leur LP pour s’en convaincre, un patchwork de chansons pop à ce point truffé de tubes qu’il en est difficile pour le quatuor de choisir le titre qui fera l’objet du prochain single. « Nous avons l’immense plaisir de pouvoir nous disputer sur ce que sera notre prochain single au lieu d’avoir à en trouver un », remarque Dan Black. Héritier des Beatles, inspiré par Dylan et grand admirateur de Blur, Dan est constamment en train de composer. « J’écris en permanence mais comme il faut sortir des albums de 11 chansons, j’en ai des dizaines qui végètent sous différentes formes ».

THE SERVANT reviennent chez nous cet automne. Alors, ne les ratez pas ! Il y a de grandes chances pour que vous soyez vous aussi conquis !

27/10, LILLE , 59, Le Splendid
26/10, HENIN BEAUMONT, 62, L’escapade – Musiques En Orbite

Maryse LALOUX
Pour PRESTO! # 84, octobre 2004, Fan et Webzine Rock du Grand Nord
http://www.presto.presse.fr


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[ last updated, February 7, 2005 ] © obviously the servant